« Sacré Cœur », le film catho qui fait le buzz

C’est un succès inespéré ! Sur les écrans depuis le 1er octobre un peu partout en France, le long-métrage « Sacré Cœur » remplit les salles de cinéma qui ont osé le programmer : on en comptait 150 le jour de sa sortie, puis 232 pour sa deuxième semaine d’exploitation, et 336 le 15 octobre. « Pour cette troisième semaine, constate Aleteia, de nombreux cinémas ont donc répondu à la demande pressante d'accueillir le film dans leurs salles, comme à Lyon, à Toulouse, à Bordeaux, à Créteil, ou encore à Lisieux. De plus petites villes comme Saint-Jean-de-Luz, Les Sables-d'Olonne ou Saint-Maximin-la-Sainte-Baume font également partie des nouvelles salles proposant le film. » Déjà plus de 120 000 spectateurs pour ce documentaire au très petit budget (900 000 euros) qui n’avait pas retenu l’attention des grands médias, à quelques exceptions près. Dès la deuxième semaine de diffusion, « Sacré Cœur » s’était hissé au 5e rang du Box-office France et récoltait une note moyenne de 4,5/5 sur AlloCiné. « Le documentaire de Steven et Sabrina Gunnell dépasse tous les pronostics et devient le film catholique le plus vu depuis des décennies », relève Paris Match.
Ce long-métrage mêlant des scènes de reconstitution, de nombreux témoignages, des avis d’historiens et de théologiens, évoque les mystères du Sacré Cœur de Jésus révélés entre 1673 et 1675, à sainte Marguerite-Marie Alacoque (1647-1690), religieuse visitandine, dans son couvent de Paray-le-Monial.
Les réalisateurs Sabrina et Steven J. Gunnell, déjà auteurs du Sanctuaire retrouvé et de Claire-Aime ou la joie de vivre, n’auraient pas imaginé un tel succès après les obstacles qu’ils avaient rencontrés pour la publicité de « Sacré Cœur ». Ils n’avaient pas réussi à bénéficier d'une campagne d'affichage dans l'espace public. Raison invoquée : « Trop prosélyte » … C’est notamment l’argument avancé par la régie publicitaire Media Transport de la SNCF et la RATP pour refuser d’afficher dans les gares et les stations de métro la campagne publicitaire du film. Curieusement, cette objection n’avait pas joué pour des films tels que La Nonne, L'Exorciste, Conjuring, constatait Steven J. Gunnell, interviewé par Europe 1, le 29 septembre.
Plusieurs questions ont guidé la réalisation, indique la société de diffusion Saje distribution : « Qu’est-ce que le Sacré Cœur de Jésus ? Depuis quand cette dévotion populaire existe-t-elle ? Que nous dit ce Sacré Cœur aujourd’hui dans nos sociétés, nos foyers, nos vies ? Pourquoi se consacrer au Sacré Cœur ? Dans un contexte mondial difficile, la dévotion au Sacré Cœur peut-elle apporter un sens ? » Pour Steven et Sabrina Gunnel, « Ce film est plus qu’un film. C’est vraiment un acte d’amour, c’est notre façon de répondre à l’amour de Jésus pour nous et pour le monde, et on le propose humblement à qui veut bien venir voir et peut-être y trouveront-ils une certaine consolation. » Ce que confirme ce témoignage, recueilli par Le Figaro, d’Hubert de Torcy, directeur de la maison de production Saje, qui a déjà distribué huit films du couple Gunnell : « Je ne m’explique pas ce succès autrement qu’en y voyant une conjonction de phénomènes qui échappent à la rationalité. Cela est dû, selon moi, à la grande simplicité des réalisateurs, à leur joie et à leur façon très particulière de laisser Dieu passer dans leur création. »
(Sources : Europe 1 29/09/2025 ; Le Figaro 12/10/2025 ; Zenit 13/10/2025 ; Aleteia 15/10/2025 ; Paris Match 15/10/2025)
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