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Fin et bilan du Jubilé 2025 sur l’espérance

Le Jubilé 2025 avait commencé le 24 décembre 2024 avec l'ouverture de la Porte Sainte de la Basilique Saint-Pierre présidée par pape François. Si la fin de l’Année sainte sur l’espérance est célébrée, dans les Églises particulières, ce dimanche 28 décembre ; à Rome, les célébrations se déroulent en plusieurs étapes. La première a eu lieu dans la basilique Sainte-Marie Majeure dont la  Porte sainte a été fermée le 25 décembre, en fin d’après-midi. La deuxième étape a eu lieu le 27 décembre dans la basilique Saint-Jean-de-Latran, cathédrale de Rome. Elle est suivie, ce dimanche 28 décembre, par la fermeture de la Porte sainte de la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs. Quant à la clôture du Jubilé, elle sera célébrée par le pape Léon XIV dans la basilique Saint-Pierre, le 6 janvier, solennité de l’Épiphanie.

C’est le 1er janvier 2025 qu’avait été ouverte la Porte Sainte de la basilique Sainte-Marie-Majeure. Depuis, cette porte a été franchie par quelque vingt millions de pèlerins. Cette porte a donc été fermée la première, le 25 décembre, Sainte-Marie Majeure étant aussi nommée « la basilique du Saint Noël », en raison des reliques du Saint Berceau où fut couché l'Enfant Jésus dans la crèche (cinq morceaux de bois de sycomore conservés dans la crypte). La Porte Sainte de Saint-Jean-de-Latran a quant à elle été prioritairement franchie par les fidèles de nombreuses paroisses romaines qui avaient organisé leur Jubilé dans leur cathédrale.

Sur Radio Vatican, Mgr Rino Fisichella, pro-préfet du dicastère pour l'Évangélisation des peuples (« pro-préfet » parce que ce dicastère, auquel a été confié l'organisation du Jubilé, est présidé directement par le pape), a dressé le bilan de cette Année sainte sur l’espérance, ouverte sous le pontificat du pape François et qui s’achève sous celui du pape Léon XIV.

L’espérance n’est pas une « idée abstraite », mais « tangible, visible, concrète », a souligné Mgr Fisichella. En effet, a-t-il expliqué, « l'espérance a un visage, l'espérance a un nom. Comme le pape Léon XIV nous l'a répété à plusieurs reprises, l'espérance, c'est Jésus-Christ, c'est cette vie qu'Il nous donne, c'est la vie nouvelle du baptême, celle que nous recevons. Et cela, a-t-il poursuivit-il, nous amène aussi à construire notre présent. »

Quand on manque d’espérance, on se recroqueville et l’on se paralyse. Comme exemple de découragement collectif, l’archevêque a cité la dénatalité : « Nous ne pouvons nier que (…) le grand problème de la dénatalité est lié au manque d'espérance, c'est-à-dire à l'absence de joie de pouvoir envisager l'avenir. On se renferme, on n'est pas fécond, on ne transmet plus ce qui est, de génération en génération, le don de la vie. Nous devons faire preuve d'une grande responsabilité à cet égard. Savoir que transmettre la vie est un engagement d'espoir, un engagement de joie, un engagement de confiance en l'avenir ».

Le don de la vie humaine est celui d’une personne. Le pro-préfet du dicastère pour l'Évangélisation a souligné son caractère sacré : « Saint Paul VI parlait du mystère de la personne, du sacrement de la personne, pour dire que nous voyons quelqu'un, mais que nous avons besoin de voir ce qui se cache derrière cette image ! Il y a là un frère, il y a une sœur, il y a une relation qui se crée entre nous, qui n'est pas une relation vide, c'est une relation qui se remplit de nombreux contenus qui sont précisément ceux qui nous sont donnés par le fait d'avoir un seul Père. Si nous sommes vraiment enfants de Dieu, la conséquence est inévitable, nous devons nous reconnaître comme frères entre nous ». Du don de la vie au don de la paix, il y a un lien, la clé de voûte de l’espérance !

(Sources : Vatican News, 12 et 19 décembre)

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