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Les 5 raisons d'Alessandra Martines

Danseuse étoile, Alessandra Martines a illuminé les scènes du monde entier avant de briller à l’écran comme animatrice et actrice. Derrière les projecteurs, un chemin plus intime s’est dessiné et a conduit la star franco-italienne à ouvrir son coeur au Christ.

© DR Benjamin Decoin
1 LA MAIN DU SEIGNEUR M’A TOUJOURS ÉTÉ TENDUE

J’ai grandi dans une famille catholique et j’ai été baptisée, mais je n’étais pas pratiquante. Mes parents ne m’ont jamais imposé la foi, ils voulaient que mon frère et moi ressentions un désir profond de nous rapprocher du Seigneur. Dans ma vie, j’ai reçu plusieurs appels du pied de Dieu, ignorés car je ne savais pas les décoder. Puis, il y a cinq ans environ, un de mes proches est tombé gravement malade. Cela m’a fait prendre conscience que, contrairement à ce qu’on m'avait appris en danse classique, on ne peut pas tout contrôler : ni son corps ni son mental. La seule solution possible est de se tourner vers Dieu et de lâcher prise. Je me suis totalement abandonnée dans ses bras. Ce fut le début de ma conversion, et je comprends désormais que la main du Seigneur m’a toujours été tendue. À l’époque, je vivais les moments difficiles comme des échecs, mais c’est en réalité dans les épreuves que j’ai rencontré le Seigneur.

 

2 RENDRE GRÂCE AU CIEL

En tant que danseuse étoile, j’ai appris la rigueur. À travers mes gestes, je cherchais l’absolu ainsi qu’une forme de spiritualité au-delà de la fusion entre la musique et le corps. J’avais besoin d’exprimer quelque chose qui me dépassait. J’ai travaillé très dur, jusqu’à avoir les pieds en sang, des déchirures musculaires, et mon mental fut mis à mal lors des compétitions. Mais depuis ma conversion, j’ai compris que j’avais reçu ce talent de Dieu. Il m’a permis de donner un sens au mystère et à la perfection. Par la suite, j’ai appris à utiliser mon don pour faire le bien, afin de rendre grâce au Ciel.

 

3 UN COEUR À COEUR QUOTIDIEN

Aujourd’hui, je peux affirmer que j’ai rencontré Jésus, j’ai la certitude de me savoir profondément et éternellement aimée. Notre Dieu est un Dieu de relation. L’échange est perpétuel. C’est très important pour moi d’aller à la messe chaque jour. C’est un moment de communion et de coeur à coeur avec le Christ. Je reconnais la constance et la solidité historique de l’Église, c’est un pilier. Ma relation avec le Seigneur, je la vis au quotidien. Par exemple, lorsque je marche dans la rue, je prie pour remercier quand je vois une jolie fleur ou quand une grâce est accordée à une personne. C’est quelque chose de naturel et de présent.

 

4 MARIE, SYMBOLE DE BEAUTÉ PURE

Je suis très attachée à la Vierge Marie. Je me rends très souvent à la chapelle de la rue du Bac à Paris ainsi qu’à Lourdes. Ces lieux sont très importants pour moi. J’aime écouter le cantique Regarde l’étoile, il me rappelle toutes nos petitesses, nos angoisses, nos faiblesses. Ce chant est incroyable car, même si l’on n’a pas la foi, les paroles apaisent énormément. C’est simple et vrai. Avoir la foi, c’est aussi rechercher une beauté simple, comme à travers ce chant dédié à Marie. Cette perfection de la beauté se reflète ainsi dans l’art, mais aussi dans la nature, dans la création, dans tout ce qui nous entoure. Il faut simplement en être conscient. J’ai toujours recherché la beauté avec la danse classique. Aujourd’hui, cette beauté me permet de m’élever.

 

5 S’INSPIRER DE LA VIE DES SAINTS

J’ai écrit le livre Destins sacrés avec l’abbé Christian Venard. Dans cet ouvrage sorti en novembre 2024, je dresse le portrait de dix saints qui m’ont particulièrement touchée. Destiné aux croyants et aux non-croyants, il se compose de prières et de messages philosophiques et moraux. Les saints ne sont pas nés en étant parfaits. Ils ont vécu un cheminement, et nous pouvons facilement nous identifier à eux, les prendre en exemple. Ils ne se sont pas contentés de leur petitesse, ils ont travaillé leurs défauts avec constance, force et détermination. Saint François d’Assise est né dans une famille très riche, mais il a décidé de se dépouiller de sa fortune pour s’élever, tout comme Pier Giorgio Frassati. J’ai par ailleurs eu le privilège de rencontrer la mère de Carlo Acutis : c’est une femme extraordinaire, une maman qui a perdu son enfant, mais qui aujourd’hui est à son service pour faire le bien. J’ai découvert que Carlo Acutis était habité par l’Esprit Saint d’une façon incroyable. Dans ma vie, je m’inspire de tous ces saints aux destins extraordinaires.

Propos recueillis par Octavie Pareeag

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