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Le saviez-vous ? Quand la foi fait la une

En 1858, Marie-Antoine de Lavaur eut la grâce exceptionnelle de rencontrer Bernadette Soubirous, la jeune voyante de Lourdes, peu avant la dernière apparition et de lui donner la communion.

L’Italie rétablit la Saint-François-d’Assise comme jour férié

C’est une décision historique : à partir du 4 octobre 2026, jour du 800e anniversaire de la mort de saint François d’Assise, l’Italie aura un jour férié dédié à son saint patron. Le président Sergio Mattarella vient de promulguer la loi, saluée par Giorgia Meloni comme un « acte d’amour pour l’Italie et pour son peuple ». Abolie en 1977, cette fête revient pour célébrer celui qu’on appelait le Povorello d’Assise, symbole de paix, d’humilité et d’unité. « Personne mieux que saint François ne répond à notre besoin d’être unis dans cette période tumultueuse pour le monde », a rappelé le Sénat. Pour les Italiens, ce 4 octobre ne sera pas qu’un jour chômé : il sera l’occasion de redécouvrir l’esprit de fraternité du saint qui voyait en chaque créature une sœur, un frère. Une fête à la fois spirituelle et identitaire.

Les 200 ans de la naissance du père Marie-Antoine de Lavaur 

En 1858, Marie-Antoine de Lavaur eut la grâce exceptionnelle de rencontrer Bernadette Soubirous, la jeune voyante de Lourdes, peu avant la dernière apparition et de lui donner la communion. Témoin direct des événements, il comprend très vite la portée spirituelle de ces apparitions de la Vierge. Infatigable, il s’engage alors corps et âme pour accompagner les malades, prêcher, confesser et mobiliser les foules. C’est à lui que l’on doit notamment la popularité des premiers pèlerinages et la création de la célèbre procession mariale aux flambeaux. Guidé par une foi intense, humble et ferme, celui que l’on surnomme « l’apôtre du Midi », aujourd’hui en route vers la canonisation, a laissé un héritage spirituel d’une rare puissance. Deux siècles après sa naissance, Lourdes porte toujours l’empreinte de son action.

Sacré Cœur, le phénomène surprise du box-office

Sorti le 1er octobre dernier, le film Sacré Cœur a créé la surprise : en moins de deux semaines, le long-métrage a déjà séduit plus de 100 000 spectateurs, décrochant la meilleure moyenne de spectateurs par séance depuis 2021. Mi-octobre, il s’était hissé à la 9e place du box-office national, avec seulement 910 séances contre plusieurs milliers pour les grosses productions ! Devant une demande croissante et des salles souvent pleines, sa diffusion a augmenté notamment à Lyon, Toulouse, Bordeaux, Lisieux ou encore Créteil. Derrière ce succès se cache une figure bien connue du grand public : Steven J. Gunnell, alias Steven du célèbre boys band Alliage des années 1990. Converti au catholicisme, il signe avec son épouse Sabrina un docu-fiction vibrant, retraçant les apparitions du Christ à sainte Marguerite-Marie Alacoque au XVIIe siècle. Un grand succès aussi inattendu que spectaculaire.

Un million de jeunes unis dans la foi à Rome pour le Jubilé 2025

Un million de jeunes, une nuit de ferveur et un message fort du Pape : voilà à quoi ressemblait l’esplanade de Tor Vergata à Rome, où des pèlerins venus de 146 pays ont passé la nuit avant une grande messe de clôture. L’événement, qualifié par la télévision italienne RAI de « Woodstock catholique », a rassemblé une foule immense sur un site de 500 000 mètres carrés, soit l’équivalent de 70 terrains de football. Près de 450 évêques et 700 prêtres étaient présents aux côtés du pape Léon XIV arrivé en hélicoptère sous les acclamations des jeunes. Dans son homélie, le Pape a lancé un appel vibrant : « Aspirez aux grandes choses, à la sainteté, où que vous soyez. Continuez à marcher avec joie sur les traces du Sauveur et répandez votre foi. » Il a également exprimé sa solidarité envers les jeunes d’Ukraine, de Gaza et de tous les pays meurtris par la guerre.

Béatification des 50 martyrs français du nazisme à Notre-Dame de Paris

Le 13 décembre a eu lieu la béatification de 50 martyrs catholiques français, victimes du nazisme, à Notre-Dame de Paris. Ce sera la première cérémonie de ce type depuis la réouverture de la cathédrale. Âgés de 19 à 49 ans, ces prêtres, séminaristes, scouts ou laïcs faisaient partie d’une aumônerie clandestine apostolique, créée pour accompagner spirituellement les jeunes Français envoyés de force en Allemagne dans le cadre du service du travail obligatoire. Leur mission, interdite par le régime hitlérien, a conduit à leur arrestation entre 1943 et 1945. Déportés dans les camps de Dachau, Buchenwald, Mauthausen ou Neuengamme, tous ont été exécutés, torturés ou sont morts d’épuisement. En juin dernier, le pape Léon XIV a reconnu leur mort en martyr à cause de la « haine de la foi », ouvrant la voie à cette béatification collective historique.

Céline Lenne

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