A la une   Histoires providentielles 

La joie de croire jusque dans la souffrance

Des raisons de croire chrétiennes pour tous...

La vision de sainte Faustine correspond au visage du Linceul 

Le 22 février 1931, au monastère de Plock en Pologne, sainte Faustine Kowalska reçoit une vision bouleversante : le Christ lui apparaît et lui demande de faire peindre une image portant l’inscription « Jésus, j’ai confiance en toi ». Sans formation artistique ni théologique, Faustine décrit avec une précision étonnante chaque détail au peintre Eugène Kasimirowski. L’œuvre, achevée en 1934, échappe miraculeusement aux destructions malgré la guerre, l’occupation et les régimes anticléricaux. Déplacée jusqu’en Biélorussie, elle arrive intacte à Vilnius, en Lituanie. Le visage du Christ représenté correspond aux proportions du Linceul de Turin, un fait jugé inexplicable par de nombreux experts. Aujourd’hui, cette image diffusée dans le monde entier est au cœur d’innombrables récits de guérisons et de conversions. 

Offrir ses souffrances pour sauver des âmes de l’enfer 

Le 20 février 1920, à Lisbonne, s’éteint Jacinta Marto, dix ans. Trois ans plus tôt, elle a vu la Vierge à Fátima, aux côtés de Lucie et François. Devenue profondément pieuse et ascétique, Jacinta renonce à tout plaisir d’enfant pour prier, jeûner et se sacrifier « pour ceux qui ne prient jamais ». Atteinte de la grippe espagnole, elle supporte de terribles douleurs sans se plaindre et même une opération sans anesthésie. Bouleversée par une vision saisissante de l’enfer, elle décide d’offrir chacune de ses souffrances « pour sauver les âmes » et répondre à l’appel de la Sainte Vierge. Dans un abandon total à Dieu, elle annonce calmement sa mort et, le soir de son décès, des parfums suaves émanent de son corps, perçus comme un signe miraculeux. 

La conversion miraculeuse d’un riche négociant 

Né à Pise vers 1117, dans une famille de très riches négociants, Rainer préfère abandonner études et privilèges pour une vie insouciante de musicien ambulant. Son destin bascule lorsqu’il croise Alberto, un simple laïc corse à la foi lumineuse. En quelques mois, Rainer se convertit, confesse ses fautes et décide de consacrer sa vie à Dieu. Il se responsabilise et finance son pèlerinage en Terre Sainte en s’improvisant marchand, pour ensuite embrasser une vie d’ermite et de service. Treize années de prière et de charité forgent sa réputation de thaumaturge. Il accomplit plusieurs miracles, sauvant notamment un enfant et un marin en détresse. À sa mort en 1161, il est vénéré comme un saint. Canonisé moins de dix ans plus tard, il devient le patron bien-aimé de Pise qui le célèbre aujourd’hui encore lors de la grande fête populaire de la Luminara di San Ranieri.

Les 57 criminels de l’abbé Cafasso au paradis 

Joseph Cafasso, prêtre turinois du XIXe siècle, a consacré sa vie à un apostolat bouleversant : accompagner les condamnés à mort jusqu’à l’échafaud. En 40 ans de ministère, il a accompagné spirituellement 57 hommes, « ses saints pendus ». À une époque où tout le monde tournait le dos aux détenus, lui se battait contre l’horreur des prisons surpeuplées et insalubres. Ce petit homme frêle et bossu, à la voix faible, avait une force d’âme et une autorité étonnantes. Il catéchisait chaque prisonnier un par un et leur promettait la miséricorde divine. Il était si convaincant que les truands finissaient souvent par mourir… dans la joie ! À sa mort en 1860, à seulement 50 ans, il souriait encore à une présence invisible, sans doute la Vierge de la Consolata en qui il plaçait toute sa confiance et à qui il confiait ses ouailles. Canonisé en 1947, il est aujourd’hui le saint patron des aumôniers de prison et des condamnés à mort.

Le miracle du rôti inépuisable de Marie-Thérèse de Lamourous 

Bordeaux, 1810. L’Église vient d’être spoliée de ses biens par la Révolution et vit des temps difficiles. Marie-Thérèse de Lamourous dirige un refuge pour femmes en détresse et anciennes prostituées. Un soir, il n’y a plus rien à servir à la centaine de pensionnaires. La situation semble désespérée… jusqu’à ce qu’une personne charitable frappe à la porte avec un rôti de porc. Le mets semble trop petit pour nourrir tout le monde. Mais Marie-Thérèse choisit de faire confiance à la providence. Elle fait cuire le rôti et… miracle : en le découpant, la viande se révèle inépuisable ! Ce prodige s’inscrit dans la vie d’une femme intrépide qui a conservé clandestinement la foi pendant la Révolution en misant tout sur Dieu. Déclarée vénérable en 1989, Marie-Thérèse incarne une foi audacieuse et joyeuse. 

 

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