L’opinion des Français sur la vie après la mort
À l’occasion de la Toussaint et de la commémoration des fidèles défunts, l’hebdomadaire Famille Chrétienne consacre sa Une à l’opinion ou à la croyance des Français sur l’Au-delà et à leur rapport avec la mort. FC publie à ce propos un sondage réalisé avec l’institut IFOP. On y apprend notamment que de plus en plus de Français s’interrogent sur une possible vie après la mort.
Concernant leurs rapports avec leurs proches décédés, 42 % déclarent se recueillir sur leur tombe ou auprès de leur urne funéraire, 30 % disent ressentir que leurs proches veillent sur eux et 20 % les perçoivent toujours présents à leurs côtés. Une petite minorité (8 %) allume régulièrement une bougie pour eux dans une église, tandis qu’un quart (26 %) indiquent ne pas entretenir de rapport avec leurs proches décédés, une proportion qui monte à 42 % chez les personnes sans religion.
32 % des Français croient en une vie après la mort, croyance qui reste stable au fil des années (37 % en 1970, 31 % en 2018, et 31 % en 2023). Sans surprise, ceux qui se disent catholiques sont plus nombreux à partager cette croyance (37 %), proportion qui double presque chez les catholiques pratiquants (60 %). Tandis que les personnes qui déclarent ne pas avoir de religion ne sont que 15 % à envisager une vie après la mort.
Au total, un quart des Français interrogés (26 %) espèrent retrouver leurs proches décédés après leur mort. Ils ne sont qu’une minorité à croire en une réincarnation (8 %). 40 % déclarent ne s’attendre à rien, et 16 % ne pas savoir. Les catholiques sont plus nombreux à s’attendre à retrouver leurs proches disparus (37 %), tandis que les personnes sans religion sont une majorité à déclarer ne rien attendre après leur mort (59 %).
Dans son éditorial, Antoine Izoard, directeur de la Rédaction de FC, relève que « plus de la moitié des Français continuent de s’interroger sur l’existence d’une vie après la mort » et que 32 % croient encore à une vie dans l’Au-delà. Près d’un tiers confient n’avoir n’avoir aucune certitude en la matière, ce qui ne ferme pas la porte à la possibilité d’un autre monde. Enfin, souligne-t-il, si 39 % des Français interrogés disent ne pas croire à l’existence d’une vie après la mort, ils étaient 47 % il y a un demi-siècle. L’athéisme pur et dur s’estompe au profit du doute. « Voilà qui représente, malgré tout, une formidable occasion, pour l’Église », conclut Antoine-Marie Izoard.
(Sources : Famille Chrétienne, 02/11/2024 ; IFOP, 29/10/2024)
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