Une réplique du Linceul de Turin au Kazakhstan

Une réplique grandeur nature du Linceul de Turin est exposée en ce moment même au Palais de la Paix et de la Réconciliation à Astana, la capitale du Kazakhstan. Placée sous le patronage d’autorités publiques, de chefs religieux et de représentants internationaux, l’exposition est ouverte à tous. Dans ce pays à majorité musulmane – 69 % de la population – l’administration se pose en arbitre du dialogue interreligieux.
En même temps que l’exposition du Linceul, une exposition « Livres Sacrés » présente une collection de manuscrits et de copies historiques du Coran, de la Torah, du Talmud, des Évangiles et de textes bouddhistes. Parmi les pièces, on note une copie du VIIe siècle du Coran et l’exemplaire personnel du Coran du chef kazakh Kenesary Khan (1802-1847), dernier khan kazakh et héros national au Kazakhstan. Les deux expositions sont ouvertes au public jusqu’au 25 septembre 2025. Elles s’inscrivent dans le cadre de la préparation du 8ème Congrès des chefs des religions mondiales et traditionnelles qui réunira en septembre des représentants des organisations catholiques, protestantes, orthodoxes juives, musulmanes, zoroastriennes, bouddhistes, taoïstes...
La partie consacrée au Linceul de Turin comprend une réplique fidèle du drap de lin de 4,41 par 1,13 mètres, qui montre l’image d’un homme ayant des blessures conformes aux descriptions de la Passion du Christ dans les Évangile : flagellation, crucifixion et une blessure latérale. Malgré des décennies d’examen scientifique, l’origine de l’image demeure un mystère. Elle donne à voir un élément central de la foi chrétienne, la Passion, que les musulmans de leur côté refusent avec véhémence. Selon le Coran, il est impossible que Dieu permette la crucifixion du « prophète Issa », autrement dit, Jésus. « Or, ils ne l'ont ni tué ni crucifié ; mais ce n'était qu'un faux semblant ! Et ceux qui ont discuté sur son sujet sont vraiment dans l'incertitude : ils n'en ont aucune connaissance certaine, ils ne font que suivre des conjectures et ils ne l'ont certainement pas tué. Mais Allah l'a élevé vers lui, et Allah est puissant et sage » (Sourate 4, 157-158).
Il est remarquable que des livres islamiques anciens, contenant cette sourate, soient exposés en ce moment même au côté du Linceul qui détaille cette Passion, qu’ils nient explicitement. Quelles que soient les intentions réelles des autorités kazakhes en réalisant cette exposition, elles ouvrent effectivement des possibilités de débats. Une nouvelle fois, le Linceul de Turin justifie le qualificatif qui lui fut octroyé par saint Jean-Paul II : il l’appelait une « provocation à l’intelligence ».
(Source : Aide à l’Église en Détresse, 06/08/2025)
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