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Asbury : un lieu entre ciel et terre

Le 8 février dernier, dans l’université chrétienne d’Asbury aux États-Unis, entre 50 000 et 70 000 personnes sont venues prier lors d’un « réveil spirituel » qui a duré environ 360 heures d’adoration continue. Huit mois plus tard, que reste-t-il de cette descente du Saint-Esprit sur terre ?

À Asbury / © Marie-Ève Bourgois

Onze octobre, église de l’Assomption, Paris 16e. Lors de la soirée de lancement du magazine 1000 raisons de croire, je rencontre Ashlyn, une jeune étudiante américaine en troisième année d’arts à Asbury. Elle est à Paris pour quelques semaines, dans le cadre de ses études. Plus tôt dans la journée, un message d’un ami me proposait de rencontrer cette jeune fille. Providentiellement, j’étais dans le train qui filait vers Paris, et cette étudiante timide acceptait de me rencontrer donc le soir même. Elle était présente à Asbury lors du réveil spirituel de février dernier. « J’ai été très affectée de manière positive. Lorsque je suis arrivée dans l’auditorium où tout se déroulait, j’ai vraiment senti la présence du Saint-Esprit. Le Seigneur a utilisé des personnes, des étrangers même, pour entrer dans ma vie. Je me souviens d’une personne en particulier. Elle a prié, en apposant ses mains sur moi, dans une langue que je ne pouvais pas comprendre. Puis cette personne m’a traduit sa prière, ce qu’elle avait entendu de la part de Dieu, ce qu’il voulait que je sache. Il s’agissait de choses très personnelles et très spécifiques qui me faisaient souffrir. J’avais supplié Dieu de m’envoyer des réponses. Je n’ai aucun doute que tout ce qu’elle m’a dit venait d’en haut. Ce jour-là, ma vie a été transformée à jamais. »

24 octobre au matin, église méthodiste libre, bureau du pasteur Daryl Diddle, Wilmore. Douze jours et près de vingt heures de voyage plus tard, je débarque dans cette petite ville du centre du Kentucky. On y compte entre 10 et 12 églises protestantes pour 6 000 habitants ! Certaines se font face… Celle du pasteur Daryl est la plus importante : environ 600 fidèles s’y rassemblent chaque dimanche. Dix pour cent de la population. Selon les estimations des locaux, 600 autres personnes se rassemblent dans l’ensemble des autres églises de la ville, 20 % de pratiquants ! Cette réalité impensable en France est également très rare aux États- Unis. À la connaissance du pasteur, seules trois ou quatre autres villes du pays peuvent faire penser à Wilmore en termes de fréquentation des lieux de culte. Il est de fait assez difficile de décrire la ville, mais il m’a semblé ressentir un sentiment de paix à mon arrivée. « C’est une ville très sûre, on peut faire confiance aux gens d’une manière générale. Et je pense que c’est en grande partie grâce à l’influence chrétienne », explique le pasteur qui vit à Wilmore avec sa femme et ses trois fils depuis près de 20 ans. Sur les pelouses, des croix ou des panneaux « Celebrate Jesus » sont visibles. Il est à supposer que cela ne choque personne… car derrière le panneau de la ville, une autre inscription étonne : « A small town with a worldwide impact » (« Un petit village à l’influence mondiale »). Plus surprenant encore, une énorme croix – lumineuse la nuit – est juchée sur le château d’eau de la ville. « Comme le terrain appartenait à l’université, ses responsables ont choisi de mettre une croix sur l’édifice, et le maire, qui est chrétien, n’a finalement rien dit », sourit Anette, la femme du pasteur. En me faisant visiter un musée qui regroupe un ensemble impressionnant d’objets de films, pour la plupart très connus, elle m’informe également que Harold Rainwater, élu maire en 1976, exerce actuellement le quatrième mandat le plus long des États-Unis… Cette ville des superlatifs, qui abrite aussi le premier pont cantilever des États-Unis, me fait finalement l’effet d’être une petite ville chrétienne dans son ensemble, car il semble plus rare ici que nulle part ailleurs de ne pas connaître Jésus.

 

FLASHBACK FÉVRIER

Bureau du pasteur Greg Haseloff, pasteur universitaire et doyen associé de la vie spirituelle de l’université. La ville s’articule autour de deux entités distinctes mais connectées : le séminaire de théologie et l’université méthodiste d’Asbury. C’est pour visiter cette dernière que j’ai fait le déplacement. Le 8 février dernier, l’université a enflammé les réseaux sociaux après que le Saint-Esprit a enflammé l’auditorium Hughes. Trois fois par semaine, une très grande majorité des quelque 1 100 étudiants se rassemblent dans cette grande salle pour chanter, prier et invoquer l’Esprit Saint.

Le dernier jeudi du mois de février 2023, le campus d’Asbury devait accueillir le Collegiate Day of Prayer, hasard du calendrier. Créé en 1823, cet événement (qui se tient chaque année dans une université différente) vise à prier le dernier jeudi de février pour que les étudiants des 4 200 campus universitaires des États-Unis « apprennent à connaître Jésus et que des réveils spirituels se produisent », précise le pasteur Greg. Abandonné autour de la Première Guerre mondiale, le mouvement a connu une renaissance en 2009. Pour préparer l’événement et prier pour la venue de l’Esprit Saint, un groupe d’une quinzaine de personnes avait été formé à Asbury. C’est peu après sa première réunion que le réveil s’est produit. « Le culte s’est tenu à 10 heures du matin le 8 février et a continué pendant 16 jours. J’ai senti ce jour-là que Dieu faisait quelque chose d’un peu plus unique que d’ordinaire : la gloire du Christ remplissait la pièce », confie le pasteur Greg. Il m’informe par ailleurs que Zach Meerkreebs, un juif messianique, était l’homme qui prêchait ce jour-là… un autre signe de Dieu ?

Réveil complet. Pendant ces 16 jours de prière continue, de nombreuses guérisons ont eu lieu, ainsi que des conversions et des libérations d’addictions à la drogue, à la pornographie, à l’alcool. Des centaines de témoignages ont mentionné une présence lourde de Dieu, presque palpable, une paix inconnue sur terre, un rapport au temps différent, les heures passant comme les secondes. « La confession était centrée en grande partie sur des sujets comme la dépendance, l’anxiété, la dépression, les pensées suicidaires. Beaucoup de personnes se sont libérées de ces dépendances et ont désormais une grande soif de pureté. Tous ceux qui ont été sauvés, délivrés et guéris ont vécu une expérience marquée par la présence de Dieu et remplie du Saint-Esprit », confie le pasteur.

Des guérisons physiques étonnantes se sont aussi produites, comme celle de ce visiteur dont la tumeur, visible sur sa tête, a disparu immédiatement suite à la prière d’étudiants. Des personnes venant de Chine, de Corée du Sud, de Malaisie, de Singapour, d’Allemagne, du Royaume-Uni, de France, de nombreux États des États-Unis (etc.) ont fait le déplacement. « Le samedi 18 février, il y avait tellement de voitures qu’on ne pouvait se garer nulle part dans la ville. Le panneau sur l’autoroute avant la sortie pour Wilmore indiquait : «Revival Full» (« Réveil complet »). Et la police qui travaillait sur l’autoroute ne laissait plus personne entrer dans la ville ce jour-là. »

 

PRIÈRE ET CAFÉINE

25 octobre, 9 heures, Hiccup Café, au coeur du campus d’Asbury. Gabe, étudiant en deuxième année, est l’un des jeunes qui avait été appelé à faire partie du groupe de prière pour le Collegiate Day of Prayer. C’est un jeune au sourire communicatif, à l’air joyeux, qui semble connaître une grande majorité des étudiants sur le campus. Fils de deux parents pasteurs, il souhaite lui aussi travailler dans la pastorale, auprès des jeunes, et s’investit beaucoup dans une petite église locale. « Quelques semaines avant le réveil, Dieu me montrait que quelque chose de grand allait bientôt arriver : il s’est occupé de moi à l’intérieur, avant même que le réveil n’arrive. Le 8 février, dès que j’ai franchi les portes de l’auditorium, une paix écrasante m’a envahi. Dieu s’est manifesté à moi, c’était tellement fort. Je crois que le Saint- Esprit est en chacun de nous à tout instant, mais à ce moment-là, il s’est vraiment fait connaître. J’étais tellement transformé que j’ai, le premier, pris mon matelas pour dormir dans l’auditorium. C’était honnêtement l’un des plus beaux moments de ma vie. Dieu a vraiment brisé certaines chaînes pour moi, comme celles du péché et de l’orgueil. Il m’a donné le don spirituel de la prière et m’a guidé vers les personnes pour lesquelles je devais prier. On me demandait souvent : «Gabe, comment sais-tu ça ?» Je ne savais pas ce que je disais, Dieu dirigeait toute la prière… »

Le jeune homme, qui a le don de parler en langues, a partagé son témoignage dans plusieurs universités des États-Unis, via Internet à des étudiants au Royaume-Uni, ou encore à sa famille et à ses amis. « Marcher avec Jésus est la meilleure chose qui soit. Tout ceci n’est pas à propos d’Asbury, mais de Dieu », conclut-il avant de me conduire dans l’auditorium Hughes pour l’un des trois rassemblement spirituels hebdomadaires.

10 heures, en chant et en prière. Il est toujours très émouvant de voir des centaines de jeunes rassemblés pour chanter la gloire de Jésus-Christ d’une même voix et d’un même coeur. Certains ont malheureusement les bras croisés et le visage fermé, mais une grande majorité est exaltée par la joie qui transporte les jeunes chanteuses et les musiciens. Puis les premiers chants laissent place à un sermon sur la capacité de Jésus à nous sauver et sur notre incompétence à comprendre pourquoi il guérit certains malades plutôt que d’autres. Quarante-cinq minutes plus tard, les étudiants peuvent quitter la salle et retourner en classe. Une vingtaine de jeunes ne peut s’y résigner et continue à chanter en harmonie avec le groupe qui n’a pas quitté la scène. Les yeux sont fermés, les mains tournées vers le Ciel. Certains s’enlacent, d’autres laissent les larmes rouler sur leurs joues. L’ambiance est plus douce cette fois, presque plus émouvante. Est-ce comme cela que tout a commencé le 8 février dernier ? Je ne le saurai jamais : je quitte cette atmosphère unique pour rencontrer une deuxième étudiante.

11 heures, sous-sol du Hiccup Café, en toute intimité. Jackie, baptiste de confession, souhaite travailler dans la pastorale des jeunes, à l’instar de Gabe. Cette jeune femme qui souffre de dépression depuis plusieurs années a fini par trouver un peu de paix en février dernier. « Je me souviens que je suis entrée dans l’auditorium et que j’ai laissé tomber mon sac à dos. J’ai couru vers l’avant pour retrouver deux de mes amies qui étaient là. Nous nous sommes mises à pleurer. C’était tellement pur. Je pouvais sentir le Saint-Esprit. Cette nuit-là, j’étais censée aller travailler dans un restaurant vers 5 heures, mais j’ai fini par rester à la chapelle. J’ai passé la nuit à tenir mon journal et à prier, je ne voulais pas partir. J’étais en présence du Seigneur. J’écrivais ce que je voyais, parce que je savais que ça ne pouvait pas durer éternellement. Ce n’était pas faux, c’était authentique. Nous chantions avec légèreté, nous priions les uns avec les autres. Une amie a prié pour moi. Je n’ai jamais vraiment cru que le Seigneur pouvait me guérir, parce que cela faisait quatre ans que je souffrais de dépression et que j’avais des envies d’automutilation. Mais au moment où elle a dit «amen», j’ai ressenti cette paix dans tout mon corps : c’était probablement les jours les plus heureux de ma vie. Dans les mauvais moments, il m’arrive encore de lutter, mais je sais que la dépression n’est pas ce qui me définit : je suis une enfant de Dieu, une fille du Roi et il m’a fait sienne. Ce réveil m’a vraiment appris à compter sur le Seigneur et m’a révélé mon identité dans le Christ. » Jackie a eu l’occasion de partager son témoignage à de nombreuses reprises et c’est avec émotion qu’elle se rappelle du papa d’une jeune qui souffrait de la même maladie qu’elle : « Mes mots leur ont redonné de l’espoir ! »

 

1, 2, 3… RÉVEILS

12 h 30, rencontre d’une autre génération. Ce n’est pas la première fois qu’Asbury est touchée par un réveil spirituel. Au début des années 1900, en 1970 et en 2006, d’autres réveils ont marqué des générations d’étudiants. Steve Seamands est l’un d’entre eux. Professeur retraité de l’Ancien Testament au séminaire de théologie d’Asbury, il était étudiant à l’université en 1970. « Je me rappelle que c’était similaire, dans le sens où la présence de Dieu était manifeste : les gens entrent dans la pièce et la sentent immédiatement. Mais à mon époque, les cours avaient été arrêtés. L’autre différence est d’ordre générationnel : le point central du réveil de 1970 était le témoignage d’étudiants. Ils allaient à l’autel et priaient, puis ils voulaient partager. Tout était axé sur les mots. Cette fois-ci, je dirais que le réveil était tourné autour de l’adoration et de la louange, avec de nombreux chants. » Ce fils de missionnaire, né en Inde où il a passé les 12 premières années de sa vie, a vécu ce réveil spirituel aux côtés de son petit-fils Andrew, étudiant à Asbury. « Je pense que cette génération Z est spéciale. Ces jeunes ont vécu beaucoup de choses qui les ont rendus affamés de Dieu. Ce dernier veut utiliser cette génération pour faire avancer le Royaume et l’Évangile. Lorsque les étudiants sortent et partagent leur histoire, le réveil a tendance à se répéter ailleurs, comme une sorte de transmission. Le but de ce réveil d’Asbury est de montrer que le peuple de Dieu est partout. Dieu veut renouveler son Église et je souhaite que ce réveil soit un nouveau commencement. Je le vois un peu comme le premier «pop» du grain de maïs qu’on passe au microonde pour le transformer en pop-corn ! »

14 heures en terrasse, bien accompagnée… Dans une chaleur insoupçonnée pour la fin du mois d’octobre, je retrouve une troisième et dernière étudiante, Ashton. Elle a 19 ans, étudie les sciences politiques et la culture hispanique, a beaucoup d’ambition. Sa mère étant diplômée d’Asbury, la jeune femme souhaitait originellement étudier dans n’importe quelle université… sauf celle-ci. Mais le destin en a décidé autrement. Alors qu’elle voulait être avocate, elle rencontre, par l’intermédiaire de sa mère, un professeur de droit d’Asbury dont le fils est avocat. Elle ressort de cet entretien transformée et décidée à marcher sur les traces universitaires de sa mère. Le réveil spirituel de février a changé sa perception de la foi. « En janvier, mon grandpère est décédé. J’étais dans sa chambre quand c’est arrivé. J’ai lu A Grief Observed et The Problem of Pain de C. S. Lewis, j’ai lu toutes ces choses qui me disent que Dieu est toujours bon, mais j’avais toujours un énorme chagrin. Le réveil m’a appris, pour la première fois de ma vie, qu’au lieu de m’appuyer sur des explications intellectuelles, je devais m’appuyer sur la personne de Jésus. Je pense toujours que la théologie et l’apologétique sont incroyablement importantes mais, sans une vraie relation à Dieu, vous manquez quelque chose… La première semaine du réveil, j’ai passé plusieurs heures chaque jour dans l’auditorium. Je priais et j’adorais ; puis j’ai eu l’occasion de commencer à servir et c’est alors que le Saint-Esprit m’a transformée. Avant, je détestais littéralement prier à haute voix devant les gens ; mais, pendant le réveil, une personne s’est confiée à moi : elle avait des difficultés personnelles extrêmement importantes. Et je ne partage pas cela parce que j’en suis fière, mais comme un témoignage sur le pouvoir de l’Esprit Saint. Je lui ai demandé : « Est-ce que je peux prier pour toi ? » Et c’est ce que j’ai fait ! Après coup, j’ai réalisé que les mots qui sortaient de ma bouche n’étaient pas les miens. J’avais obéi au Saint-Esprit. » Alors que j’imagine Ashton, brillante et introvertie, prier à voix haute pour une camarade sans peur d’être jugée car l’enjeu la dépassait, je lui demande des nouvelles de la jeune fille. « Je ne sais pas comment elle va. Ce n’est pas quelqu’un dont j’étais très proche, ce qui rendait les choses un peu bizarres d’ailleurs. Elle étudie à l’étranger ce semestre, donc je ne l’ai pas beaucoup vue. Elle s’appelle Ashlyn… » J’avais environ 0,2 % de chance de rencontrer la personne qui avait prié pour Ashlyn, la première étudiante américaine rencontrée à Paris quelques jours plus tôt. Je comprends alors que l’Esprit Saint est bien plus puissant que je ne l’imaginais. Avais-je fait ce voyage pour rendre compte de l’amélioration de l’état de santé de l’une à l’autre ? C’est en tous les cas ce que je fis et je remerciai Ashton de la part d’Ashlyn.

 

FIER D’ÊTRE CHRÉTIEN

Fin du voyage, tout le monde descend ? À quelques mois de distance de ce réveil spirituel, un changement est déjà perceptible par la population locale essaimée à travers le pays, voire à travers le globe. « Je dirais que le plus grand apport de ce réveil est le sens de l’unité. Les gens ont une expérience à partager, car le Seigneur nous a apporté un profond sentiment de paix et de repos dans un environnement rempli d’inquiétude et d’anxiété », analyse le pasteur Daryl. Mais quand on lui demande s’il pense que la situation spirituelle du pays peut être transformée positivement grâce à ce réveil – déjà dupliqué dans d’autres universités –, il doute. « Je veux être optimiste et dire que oui… mais je ne suis pas sûr que ce sera le cas. Nous sommes sur une trajectoire descendante de l’Église. Le christianisme a commencé au Moyen-Orient, puis s’est déplacé en Afrique du Nord, en Asie, en Europe, puis a traversé l’Atlantique pour atteindre l’Amérique du Nord. Maintenant, il se développe en Amérique du Sud et en Afrique subsaharienne. J’ai tendance à croire que ces régions deviendront le centre du christianisme au cours des prochaines décennies. Dieu va là où on veut de lui, et là où il est accepté, les gens prospèrent. Mais là où il n’est pas désiré, il reste caché. » Bien que – contrairement à l’Europe – l’immigration chrétienne aux États- Unis provenant majoritairement de l’Amérique latine permet de freiner un peu ce phénomène, Steve Seamands partage cette opinion. « En ce qui concerne le fait de devenir postchrétiens, je pense que nous avons environ 30 ans de retard sur l’Europe, mais le mouvement vers le post-christianisme s’est vraiment accéléré. Il fut un temps dans ce pays, quand j’étais enfant, où être chrétien était un avantage. Vous pouviez en être fier… » À Wilmore, ce sentiment n’est heureusement pas complètement éteint. Et je ne peux qu’être d’accord avec l’un des responsables de l’université d’Asbury selon qui, pour une raison ou pour une autre, cet endroit a tendance à être un lien entre le Ciel et la terre.

Marie-Ève Bourgois

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