Jeux Olympiques. Pour l’Église aussi, l’important, c’est de participer.

« L’important, c’est de participer. » Cette phrase attribuée au baron Pierre de Coubertin n’est en réalité pas de lui mais il l’a bel et bien prononcée, sous une forme un peu différente, lors d’une cérémonie organisée en l’honneur des athlètes, à la Cathédrale Saint-Paul de Londres, en 1908. Paraphrasant cette phrase dont l’auteur était l’archevêque de Pennsylvanie, Pierre de Coubertin a dit précisément : « L’important dans ces olympiades, c’est moins d’y gagner que d’y prendre part. Retenons messieurs cette forte parole, l’important dans la vie ce n’est point le triomphe, mais le combat, ce n’est pas d’avoir vaincu, mais de s’être bien battu. »
L’Église catholique entend elle aussi participer activement aux JO. Ceux-ci ne contribuent-ils pas à répondre à l’invitation de saint Paul : « Glorifiez Dieu par votre corps » (1 Co 6,20) ? En France, l’Église a mis particulièrement le sport à l’honneur dans les patronages qui se sont multipliés au XIXème siècle, et dont beaucoup sont les ancêtres des actuels clubs sportifs. Pierre de Coubertin était un chrétien. C’est à l’un de ses amis, le dominicain Henri Didon, que l’on doit cette autre devise olympique : « Plus vite, plus haut, plus fort. »
A l’occasion des Jeux olympiques et paralympiques 2024 à Paris, l’Église en France s’est lancée dans un programme d’accompagnement des JO intitulé « Holy games ». Son objectif est d’appeler à la sainteté par le sport tant les « sportifs de canapé » que les sportifs « pratiquants », amateurs ou professionnels. Il s’agit de « vivre les Jeux sous un angle spirituel, fraternel et dans un esprit de service », résume le site de l’Église catholique en France. Destinés aux plus de 18 ans, les rendez-vous des Holy Games comprennent des tournois sportifs, des activités solidaires, d’accueil des supporters, un festival de musique, et bien sûr des célébrations liturgiques et des moments de louange.
Concrètement, en lien avec leurs paroisses, aumôneries ou mouvements, des groupes de jeunes se rassembleront du 25 juillet au 2 août ou du 3 au 11 août dans l’une des paroisses « olympiques » de Paris et d’Île-de-France. Ensuite, pendant les Jeux paralympiques, une route extraordinaire ouverte par une messe, se tiendra du 28 août au 8 septembre. Chaque jour, des associations solidaires feront découvrir un sport paralympique, dans un cadre de prière. Notons enfin qu’une messe d’ouverture de la trêve olympique sera célébrée le 19 juillet, à 10 heures, en l’église de la Madeleine à Paris (8e). Depuis l’Antiquité, la trêve olympique invite à l’arrêt des conflits durant les Jeux afin d’assurer des conditions de sécurité et de paix aussi bien aux athlètes qu'aux spectateurs.
(Sources : France Bleu 28/11/2023 ; Église catholique en France 01/07/2024 ; Famille Chrétienne 04/07/2024)
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