La Vierge Marie nous exauce...
Un peu, beaucoup, à la folie, passionnément ! Quatre récits d'apparitions mariales pour mieux connaître la Vierge Marie, son fils et leur amour pour nous.
« LA SAINTE VIERGE N’EST PAS MORTE »
En France, en 1948
Le 28 mai 1948, dans une chapelle située sur la route de Cahors, la Très Sainte Vierge apparaît à Gilles Bouhours, alors âgé de 4 ans. Né le jour de la fête de la Médaille miraculeuse, le petit garçon raconte que Marie portait une « robe blanche, la tête recouverte d’un voile jaune ». La Vierge lui confie alors un secret à répéter au pape Pie XII : « La Sainte Vierge n’est pas morte, elle est montée au Ciel en corps et en âme. » La mission est accomplie deux ans plus tard. Or, Pie XII avait auparavant demandé à Dieu un « signe » qui lui permettrait de discerner si, oui ou non, il fallait promulguer le dogme de l’Assomption de la Vierge. Son entourage n’a pas manqué de considérer la révélation du petit Gilles comme étant ce signe.
TOUJOURS DANS LA PAIX
En Espagne, entre 1980 et 2012
Le 14 juin 1981, à l’Escorial (près de Madrid), la Vierge apparaît à Luz Amparo Cuevas, mère de sept enfants et femme de ménage. Elle se présente comme la « Vierge des douleurs » et demande l’édification d’une chapelle. Elle lance aussi un appel urgent à la conversion et à la prière quotidienne du rosaire. Ces apparitions eurent lieu tous les premiers samedis du mois, durant une vingtaine d’années. Auparavant, au matin du 15 novembre 1980, Luz Amparo aperçoit le Christ en proie aux souffrances de la Passion. Dans le même temps, son front et ses mains se mettent à saigner. Elle ne comprend pas ce qui lui arrive et demande : « Mais qu’est-ce que c’est ? — C’est ma Passion, lui répond Jésus. C’est une épreuve. Tu dois la supporter. […] Tu peux sauver beaucoup d’âmes par tes douleurs. » Elle revit la Passion du Christ chaque jeudi et reste toujours dans une grande paix malgré ses souffrances physiques. Le 30 avril 2012, l’évêque autorise la construction d’une chapelle au Pré-Neuf, demandée dès 1981.
SON FILS EST REVENU !
En France, en 1652
Depuis le XVe siècle, une petite chapelle située sur un éperon rocheux se niche au coeur du vallon de Laghet, entre Nice et Monaco, et servait d’abri aux hommes et aux bêtes. En 1625, don Jacques Fighiera, prêtre d’Èze, entreprend sa restauration et, dès 1652, la Vierge Marie commence à y manifester sa présence invisible. Plusieurs prodiges ont lieu, attirant des milliers de pèlerins de tout le voisinage. Hyacinthe Casanova, habitant de Monaco atteint de la lèpre, est guéri en invoquant Notre Dame de Laghet ; Gian Gôme, monégasque, effectue une neuvaine pour obtenir la libération de son fils enlevé par les pirates : peu de temps après, son fils revient ! L’évêque de Nice, Mgr Didier de Palletis, ordonne une enquête sur les événements de Laghet. Une commission examine alors les récits des témoins et les attestations de guérison. Au total, vingt-deux miracles sont reconnus. Le 26 décembre 1653, l’évêque approuve officiellement le culte à Notre-Dame de Laghet. Le sanctuaire est aujourd’hui très fréquenté, accueillant plus de 150 000 pèlerins de toutes confessions et de tous pays
LA « REINE DE LA LUMIÈRE »
En Roumanie, de 1995 à 2007
Le 17 juillet 1995, Rozsika Marian, une aveugle d’origine hongroise, voit pour la première fois la Sainte Vierge dans l’église catholique de Seuca, en Roumanie. Depuis, elle voit la Vierge Marie trois ou quatre fois par an dans cette même église. À chaque nouvelle apparition, la Vierge délivre à Rozsika des messages portant sur la conversion du monde, la prière, la paix, la pénitence, le jeûne, la réconciliation, la pratique du chemin de croix, le chapelet et la lecture de la Bible. Le 17 juin 2004, la Vierge Marie dicte le message suivant qui synthétise le phénomène de Seuca : « Chers enfants, je vous remercie d’avoir répondu à mon appel que vous a transmis cette fille qui est mienne [...]. Cherchez à marcher sur le chemin de la sainteté et de la paix qui conduit à mon Fils. C’est seulement par la sainteté que vous pourrez arriver à son Coeur. » À la fin de l’apparition du 17 juillet 2007, elle donne le message suivant : « Mon nom ici, en ce lieu, est "Reine de la Lumière". » C’est désormais sous ce vocable qu’on honore Marie à Seuca. Depuis, un autel a été aménagé dans le cimetière de l’église catholique où dix à quinze mille pèlerins accompagnent la voyante, participent à l’adoration eucharistique et récitent le chapelet. Les autorités ecclésiastiques suivent de près le phénomène et observent les fruits déjà nombreux : conversions, paix retrouvée, retour aux sacrements, etc.
Octavie Pareeag
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